Toscane

Le monde sensuel de Florence

30 juin 2005

17. Sophie


C'était il y a six mois à peu près. J'ai rencontré Sophie à la crèche, qui venait d'accueillir sa petite fille. La toute première fois, nous croisant en coup de vent, nous n'avions échangé que quelques mots, moi de bienvenue et elle d'explication. Elle se montrait un peu anxieuse, mais gaie et alerte. Plus tard dans la journée, j'ai réalisé que cette rencontre m'avait laissé un sentiment étrange, confus. En fait je ne comprenais pas très bien.

Le lendemain matin, nous sommes arrivées en même temps sur le parking. Nous avons donc pénétré ensemble dans le bâtiment, et réglé les mille petites choses nécessaires au bonheur de nos petits pour la journée. Ensuite nous avons papoté quelques minutes avant de succomber chacune de notre côté à la folie quotidienne des transports, des horaires et des retards.

Plus du tout anxieuse, elle était rayonnante. Elle était belle à mourir. Mon coeur était gonflé d'émotion, et une chaleur m'envahissait de la tête aux pieds. Je parvenais à mener une discussion honnête, mais je la dévorais littéralement des yeux.

Elle avait un très joli visage, un visage de caractère, lumineux, avec des traits fins et agréables. Une très jolie peau avec des tâches de rousseur, et un bronzage perceptible, étonnant en cette saison-là. Je buvais ses paroles, prononcées avec une suavité extrême, égrenée par sa bouche sensuelle. Ses cheveux étaient blond, d'un blond assez foncé. Longs, ils étaient sagement attachés en arrière. Elle était grande, mince, élancée. Elle portait un long pardessus de pluie, largement ouvert. Ouvert sur de longues jambes très fines, habillées de bas unis noir presque transparents, que limitaient, haut, très haut, la coupe d'une jupe décidément vraiment courte. Mes yeux accrochaient cette limite dans l'espoir vain de la soulever. Plus haut, un chemisier magnifique ouvrait sur un décolleté qu'au moins trois boutons ouverts rendait vertigineux. S'arrachant de ses jambes, mes yeux descendaient d'une manière incontrôlable depuis ses yeux pétillants vers sa bouche, son menton, son cou, le haut de sa poitrine. De ses seins relativement petits, toute la partie supérieure était visible, ainsi que l’était le milieu du soutien-gorge, par la boutonnière ouverte. J'en devinais aisément tout ce que je n'en voyais pas, comme si elle était nue devant moi.

Il n'est pas possible que lui aient échappé mon trouble, le voile de ma voix, l'insistance presque obscène de mon regard, le désir irrépressible de mon corps tout entier. Néanmoins elle est restée lumineuse et gaie jusqu'à ce que nos ornières quotidiennes nous emportent et nous séparent.

Dans la rue, dans le métro, à mon travail, j'étais submergé de ce trouble. Une chaleur intense m'habitait. Dix fois je me rendis aux toilettes, folle de désir. Je m'y caressais frénétiquement en pensant à Sophie, ses seins, ses jambes, son sourire. Pour évacuer cette chaleur, et aussi pour faciliter mes caresses, je me mettais entièrement nue. J'empoignais avec délice ma poitrine nue. Je fourrageais avec fougue mes doigts dans mon vagin. Assise sur les toilettes, debout appuyée sur le lavabo, adossée au mur, ou gisant par terre, je me masturbais avec frénésie, sans épuiser le désir de cette vision du matin. J'ai eu ainsi avec elle des dizaines d'orgasmes solitaires.

Dans les jours qui suivirent, je me sentais une véritable midinette. Je guettais Sophie, m'arrangeais pour la rencontrer par hasard. Souvent vêtue de façon sexy, elle était parfois habillée très différemment, parfois d’un style très strict, d'autres fois très décontracté. Quoiqu'il arrive, je brûlais du désir de la revoir, et de celui de la regarder.

Sans le savoir, elle avait littéralement envahi ma vie sexuelle. Je me masturbais dix fois plus qu'en temps normal, et tout spécialement dans les toilettes de mon travail, devenues en quelque sorte complices de cette relation. Mais aussi je l'imaginais près de moi quand Bruno me faisait l'amour. Je caressais et léchais Marie en fermant les yeux, mes sens tous convaincus que c'est le corps de Sophie que j'étreignais. Je redoublais d'ardeur et de plaisir, faisant malgré tout de ce petit mensonge la joie de mes partenaires.

Cet état de surexcitation a duré plusieurs semaines. Il a connu son point culminant alors que Sophie et moi nous étions rencontrées par hasard à la piscine. En repartant, nous avions pris ensemble notre douche avant de rejoindre ces stupides cabines de douche individuelles. Nous étions seules toutes les deux, nues. Sophie savourait le ruissellement de l'eau sur sa peau. Les yeux fermés, elle se tournait, se montrait à moi sous tous les angles. Ses seins étaient ceux que j'avais imaginés, mais réels, mobiles, adorables et tendres. Son sexe était naturel, blond et peu touffu. Sa peau était une invitation à la caresse. Cette fois-là, malgré l'eau, l'émotion, le risque d'être surprise, je me suis masturbée, les yeux rivés sur Sophie, et j'ai explosé en un temps record, jouissant comme jamais, m'agenouillant ensuite sous le filet d'eau pour me remettre. Sophie a ouvert les yeux, et d'un "ça va ?", m'a entraînée vers la sortie.

Et puis Sophie a disparu. Je ne lui ai jamais dit mon amour, mon désir, mon exaltation, mon plaisir. J'étais retenue par une sorte de timidité, c'est vrai, mais aussi peut-être par le goût particulier attaché à toute cette relation.

Maintenant, longtemps après, je suis sûre de plusieurs choses. Sophie brûlait du même désir que moi, et je crois qu'elle n'a ni retenu ni encouragé nos rapports. Je suis certaine aussi qu'elle a été témoin de mon orgasme à la piscine. En revanche, je ne sais toujours pas si autre chose aurait pu ou dû se produire entre nous.

Florence - fflorence@mail.com

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27 juin 2005

16. Mon premier trio


J'avais 17 ans. J'étais encore pour quelques mois au lycée. J'étais passionnément amoureuse de Valérie, qui me le rendait bien. Elle avait 18 ans, et déjà un pied à l'université, un autre monde que le mien. Un peu le mien quand même, car j'assistais à certains cours avec elle, et je fréquentais ses amis. Tous savaient que nous étions ensemble, et sans nous donner en spectacle particulièrement (même si certains voyaient ainsi la chose), nous ne cachions pas nos sentiments. Moi j'étais si fière d'aller en la tenant par la main, ou d'échanger un baiser avec elle devant eux.

Nous avions une certaine liberté pour nous voir, nous aimer, faire l'amour, mais presque exclusivement dans la journée. Nous ne passions que de rares nuits ensemble, dans la minuscule chambre qu'elle louait.

Justement cette nuit-là, pour une sortie entre copines, j'avais obtenu la permission pour la nuit. La soirée n'était pas ce qu'on en attendait, alors on s'est retrouvées toutes les trois chez Valérie. La troisième était Nadine, mon amie d'enfance, qui n'ignorait pas que Valérie et moi étions ensemble depuis plusieurs mois, et dont Valérie savait parfaitement qu'elle avait été mon premier amour et même bien plus. Elle nous savait aussi amies, mais ignorait que nos corps s'unissaient aussi encore, à l'occasion, pour notre plus grande joie.

L'ambiance entre nous trois était étrange. Chaude et électrique. Nadine et Valérie s'envoyaient à mon sujet de petites piques. Des remarques plutôt coquines aussi. Nous de nous dirigions clairement pas vers une soirée paisible.

Dès l'arrivée chez elle, Valérie nous invita à nous mettre à l'aise, disant qu'il ne saurait y avoir de petites pudeurs mesquines entre nous. Elle se mit entièrement nue, et commença à s'occuper de moi comme si nous étions seules. Elle m'enlaça, m'embrassa longuement, caressa ostensiblement mes fesses, mon dos, ma poitrine, mon sexe. Un peu gênée, je tournai la tête en direction de Nadine. Nue, sagement assise, elle se caressait tranquillement.

Je réalisai la situation, entre ces deux personnes si chères à mon cœur, et fus submergée… pour la première fois, j’avais près de moi deux corps nus, connus, plein de désir, m’attirant comme des aimants.

Je laissai Valérie me faire l’amour. Elle me déshabilla, me caressa, dévora mon sexe et me fit succomber dans sa bouche. Pendant toute la montée du plaisir, je regardais Nadine qui m’accompagnait à distance, les yeux fixés sur moi. En amante experte, sans que Valérie n’en semble troublée, elle s’arrangea pour unir sa bouche à la mienne pendant le temps de mon orgasme, puis du sien, ses doigts n’ayant cessé de stimuler son clitoris si sensible.

Valérie se redressa, et parvint maladroitement à unir sa bouche avec les nôtres… Je me reculais, et elle s’embrassèrent d’une façon démente. Leurs corps nus étaient serrés, se frottaient presque avec violence, témoignant d’une nécessité impérative et charnelle. Ainsi enlacées, elles s’allongèrent, leurs corps roulèrent d’un côté, puis d’un autre, comme une sorte de combat. Chacune empoigna l’autre, par un sein, et par le sexe, tenu fermement avec plusieurs doigts à l’intérieur du vagin de l’autre. Ne pouvant me joindre à cette furie, je les regardais. Je comprenais que leurs gestes étaient entièrement consacrés à la recherche du plaisir de l’autre, sur un mode qui n’était pas le mien. Je les vis enfin rugir de plaisir et retomber inertes et les membres entremêlés. J’avais contemplé toute cette scène sans bouger, mais ensuite, j’eus juste à plonger mon majeur 3 secondes dans mon vagin et tout mon corps se liquéfia sur place.

La glace ainsi brisée, nous nous croyions toutes trois à l’unisson du sexe et de l’amour. Je fis ensuite l’amour avec Nadine, ma si chère Nadine, et la soirée se continua avec une activité sexuelle intense et variée. Nous profitions de la situation pour explorer et apprendre, avec fantaisie et méthode. A savourer surtout. Nous nous regardions intensément, dans la nudité, le plaisir, les relations sexuelles, l’impudeur. Nous tentions de réaliser comment deux bouches et quatre mains peuvent coopérer pour le plaisir d’une partenaire commune. Comment trois corps peuvent être enlacés. Sur le plan sexuel, nous parvînmes à de bons résultats. Nous ne comptions plus les caresses tendres, les orgasmes, les seins léchés, les sexes sucés, les bouches dévorantes…

Valérie était tout même assez tendue. Elle avait en quelque sorte provoqué la situation, mais celle-ci lui échappait tout en la ravissant. Elle redoublait ses caresses envers moi dès que je m’occupais de Nadine. Et puis dans un temps calme, elle nous retrouva, tendrement enlacées, comme nous en avons tant l’habitude. Alors elle posa des questions, que nous ne cherchâmes même pas à éluder. La soirée s’interrompit, dans les cris et les larmes. Je l’achevai dans le lit de Nadine.

Après un coup de froid, notre relation repartit de plus belle. Et même deux ou trois fois, Nadine se joignit à nous. Pas totalement acceptée, nos caresses se firent prudentes, plus physiques, moins passionnées. Mais sexuelles quand même. Agréables, même.

Florence - fflorence@mail.com

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23 juin 2005

15. La nuit


Même en été, la nuit est longue. Je vole sur mon sommeil des heures où les corps sont disponibles et les âmes adoucies. Quotidiennement, j'y trouve la sérénité avec mon mari. Régulièrement, Marie passe la nuit avec nous, nous rejoint dans cet espace familier et secret. Plus rarement, des partenaires occasionnels en font une autre chose, une chose moins familière, comme des exceptions qui soulignent nos règles.

La pénombre régale les yeux de l'esprit. Les nudités se cachent, se savent, se devinent, se confirment au toucher. Les formes sont massives et habillées d'ombre. De rares détails saillent, tel un téton qui culmine sur un sein brillant de sueur. Au rythme des respirations, une hanche s'élève régulièrement, un buisson de duvet bouge. On perçoit un mouvement plus complexe, peut-être des membres qui se détendent, ou encore un désir qui renaît, ou encore une caresse qui se développe avec discrétion.

Le sommeil s’installe. Il repose, il sépare. Les corps sont presque figés, parfois dans les plus impudiques positions, d’autres fois solitaires et sages. Il fige des caresses, pétrifiées, un bras inerte sur un ventre, une tête abandonnée sur une épaule, une main sur un sexe. Je me souviens d’une fois, m’être réveillée en pleine nuit, un sexe d’homme toujours en moi. J’avais joui et m’étais endormie juste après. L’homme ne dormait pas et avait pris le soin délicat de maintenir en moi son sexe devenu mou. Sans parler, en ondulant légèrement, je lui avais signifié mon émotion. Aussitôt, sans qu’il ne bouge, j’avais senti grossir en moi son désir.

Et quand finalement les mouvements sont devenus imperceptibles, quand tout le monde est endormi, sauf moi, le rêve éveillé m'envahit. Mon esprit revient sur une soirée entière. J’évoque des mots prononcés, les attitudes généreuses, les gestes tendres, les éclairs de désirs, les lentes montées du plaisir. Ce souvenir est frais et merveilleux. Je ressens de l’amour pour mes compagnons de la nuit. Calmes, immobiles, ils reprennent des forces.

Florence - fflorence@mail.com

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22 juin 2005

14. Deux hommes


C'est une belle après-midi de juillet. En ce début de soirée, il fait très bon. Nous sommes de bonne humeur. Nous allons savourer sans réserve cette ambiance de vacances et de douceur. Fenêtres ouvertes et rideaux tirés, une légère pénombre règne dans le salon.

Rentrée plus tôt du travail, je me suis rafraîchie, puis j'ai troqué mes élégants vêtements de travail contre un confort extrême, pieds nus, un culotte toute simple, une robe d'été très légère et très courte, et une liberté totale pour ma poitrine.

Je suis étalée sur le canapé. Je les regarde. Ils se déshabillent tranquillement. Sans sembler prêter attention à moi, ils échangent quelques mots, tout heureux de se retrouver. Je dévore des yeux chaque partie des corps mis à nu, mon regard allant sans cesse de l'un à l'autre. Bruno est beaucoup plus grand que son ami. Plus baraqué aussi. Pour ma plus grande satisfaction, tous deux ont un ventre impeccable et tout deux ont un système pileux des plus raisonnables.

Il cessent de bouger, ils sont nus, côte à côte, face à moi. J'observe que François est déjà très excité alors que Bruno affiche une sérénité exemplaire. Sa bite, au repos, reste assez volumineuse, et possède une forme gracieuse. Depuis 8 ans que la vie conjugale me permet de m'amuser avec elle, je connais ses moindres tressaillements, sous l'action d'une bouche ou d'une main, les miennes ou celles de nos amis et amies. Je connais son durcissement rapide, sa forme tendue, longue, dure. Sa chaleur et sa massivité à l'entrée en moi. Sa présence dans mes reins... Ces pensées m'envahissent tandis que je la fixe, et je vois le durcissement se produire. Bruno se masturbe doucement en attendant la suite.

Le sexe de François est plus petit, plus fin. S'il se dresse facilement, il se maintient et explose plus difficilement. En fin d'une soirée très animée, il m'arrive de ne plus trop le sentir à l'intérieur de mon vagin. Sa petite taille le rend en revanche bien agréable à sucer. Là maintenant, sur mon divan, avec ces deux hommes face à moi c'est ce dont j'ai envie.

J'ôte ma culotte, je m'installe en travers du canapé, posée sur mes avants-bras et mes genoux. Comprenant mon désir, François vient debout devant moi. Ma bouche engloutit son petit sexe tendu, et le suce avec ferveur. Il se raidit un peu. Il pose timidement ses mains sur mes cheveux, près des oreilles, et masse doucement. Je déguste cette chose vivante, chaude et humide. Après quelques semaines sans se voir, mes souvenirs sont ranimés, le goût familier, l'assurance d'une fellation succulente et longue. Par moment il gémit un peu, ou va et vient à marche forcée, comme dans un sexe, ou reste immobile et concentré.

Bruno est debout près de moi. Il caresse le bas de mon dos. Il promène sa main sur mon sexe, éprouve, d'un doigt s'insinuant à l'intérieur, l'humidité de ma chatte. Approchant sa bouche de la mienne, il interrompt quelques secondes ma succion pour un baiser plein d'amour. Je devine sa main qui entoure et caresse son propre sexe. Quittant ma bouche, il surprend François en embouchant et suçant plusieurs fois sa bite. Tandis qu'il s'éloigne j'en reprends possession.

Une pression sur les coussins du canapé m'informe qu'il s'est agenouillé derrière moi. Il ne me touche pas. Puis la pointe de son sexe vient toucher mon corps. Juste cette pointe, dure et souple à la fois. La première touche est au contact de l'entrée de mon anus. Puis la pointe descend, et comme un crayon, redessine le replat intime, l'entrée du vagin, les petites lèvres, jusqu'à effleurer le bas de ma toison. A cette instant il est collé derrière moi. Puis il se décolle, je sens la pointe repartir en arrière. Repassant devant l'entrée de mon sexe, il s'y plonge, puissamment, profondément. Il y entre et sort une dizaine de fois. Puis il m'encule soudainement. Sans force ni douleur. Très peu profond d'abord. Il sort et re-rentre, à chaque fois un peu plus profondément. Il s'adapte parfaitement aux réactions de mon corps, et avec toute la délicatesse que cet orifice réclame, il s'enfonce en moi, maintenant vite et profondément.

François a réalisé que Bruno était en train de me sodomiser. Son corps tendu à l'extrême, il projette dans ma bouche son liquide chaud, en plusieurs saccades abondantes. J'accompagne de ma succion ses saccades. Je conserve son sexe en bouche. Je le nettoie. Il est maintenant tout relâché, ma bouche s'amuse de cette petite chose flasque. Je lève les yeux. François regarde Bruno bouger. Bruno saisit mes hanches, imprime quelques mouvements vigoureux, suspend sa respiration, se bloque tout au fond de moi, et pousse un râle dément, en répandant sa semence. Inondée de sperme, un sentiment de plénitude m'envahit. Une ruade de Bruno dans mon anus, un début de raidissement de François dans ma bouche, je jouis... Emerveillée de ces deux bites en moi l'orgasme se prolonge, jusqu'à me laisser vidée, inerte, vaincue, possédée, pénétrée.

Plus tard dans la nuit, ma robe enlevée depuis longtemps, je suis dans la chambre conjugale, sur le lit, adossée au mur. Les hommes sont allongés de chaque côté. Bruno dort. François ne peut s'empêcher de me caresser doucement le sexe. Il adore cela. Un mouvement tendre, gentil, lent, par moment inconscient. Je me laisse bercer, mon esprit flottant au loin. Un instant, la caresse se fait plus précise, mes yeux embrassent la scène, ces trois corps nus qui aiment se donner. J'ai envie de m'être agréable, je me laisse envahir par l'excitation, je la stimule en glissant mes doigts sur ma poitrine, avec une perfection de gestes, et l'implacable onde me submerge à nouveau, un orgasme violent dans un corps détendu. François est surpris. Son visage trahit son authentique bonheur de me faire du bien. Il bouge légèrement, porte sa bouche sur mon sexe. Il sait, je vais être aux anges, et un nouvel orgasme me gagne en une poignée de minutes, l'écrin de sa bouche empli de mon intimité.

Bruno ne s'est pas réveillé. François s'est endormi dans mes bras, ma main sur son sexe, qu'elle vient de soulager une dernière fois, et sur laquelle des gouttes de sperme coulent paresseusement.

Florence - fflorence@mail.com

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18 juin 2005

13. Chloé


Avant d'être mon mari, Bruno a vécu. Il me raconte assez peu, mais il a confessé un jour avoir été un de ces accros du Minitel, ce célèbre pourvoyeur de plaisirs des années 80 et 90. Comme je lui posais des questions à ce sujet, il m'a demandé s'il me plairait de s'y égarer ensemble. Piquée de curiosité et de désir, j'y ai passé avec lui quelques soirées à tenir d'insipides dialogues.

Puis un soir CHLOE a attiré notre attention. Le pseudo CHLOE, une jeune femme dont le véritable prénom nous restera à jamais inconnu. Mais peut-être s'appelle-t-elle vraiment Chloé. Même si on a su qu'elle se faisait aussi appeler Diane. Etudiante, revendiquant un physique des plus avenants, elle proposait une prestation limitée et peu onéreuse. Elle ne proposait rien d'autre que de prodiguer une fellation, toute habillée, et sur un sexe masculin convenablement protégé, le tout devant durer un quart d'heure au plus. Nous avons été suffisamment emballés pour nous risquer à la laisser nous appeler. Bruno s'est entretenu avec elle. Il a émis le souhait, un peu inattendu pour elle, que je sois présente, en simple spectatrice, ce qu'elle a accepté de bon coeur.

Dès le lendemain, vers midi, nous gagnions son quartier, entre la rue de Charonne et le rue de Montreuil. Un petit immeuble ancien, une lourde porte de bois. Un bref coup de téléphone à notre promise, et le digicode nous ouvre la voie. Nous montons sagement trois étages. Devant nous une dernière porte nous sépare de notre but. Bruno sonne.

La porte s'entrebaille, quelques instants s'écoulent, nous savons que pour elle une certaine prudence est de mise. Enfin une ombre nous fait entrer. L'instant d'après l'ombre est devant nous.

Elle est plutôt grande, très mince. Elle est jolie, très jolie même. Elle semble timide, ce qui ajoute un air un peu froid à son apparence. Très brune, ses cheveux sont mi-longs, ses yeux marron. Elle fume. Fréquemment, d'un geste élégant, elle fait tomber la cendre de sa cigarette dans un cendrier. Elle est vêtue entièrement de noir. Sans chaussures, des socquettes noires, un jean noir bien serré, une chemisier noir boutonné jusqu'en haut. On devine de petits seins, et des fesses délicieuses. Après quelques instants d'inquiétude palpable, son attitude dégage une étrange alchimie de sérénité, de réserve, et d'un souci de gérer sa prestation. Son regard trahit un certain intérêt tant pour Bruno que pour moi.

L'appartement est petit. La minuscule entrée ouvre directement sur la chambre. La fenêtre est occultée par un drap noir, une faible lumière entre par une porte vitrée dans le fond de la pièce. Une vieille cheminée en marbre supporte des bougies, dont les flammes font danser nos corps sur les murs. La pièce est plutôt nue. Les murs et le plafond sont blancs. Un grand matelas, couvert d'un drap propre, occupe une grande partie du sol. Une minichaîne posée à même le sol délivre une musique douce. L'ambiance suggère une sorte de recueillement. Le dépouillement semble vouloir laisser le champ libre au plaisir.

Bruno dépose la somme convenue sur la cheminée. Sans hâte ni gêne, il se déshabille entièrement. Nu, sa jolie bite déjà bien dressée, il bande depuis la station de métro, il s'allonge sur le dos en travers du lit. Je m'assieds par terre, dans le coin, près de la porte vitrée.

Chloé s'agenouille sur le lit, se penche, et saisit cette bite devenue le centre du monde. Très habilement, elle le revêt d'une protection. Elle le prend en bouche. Visiblement, cet acte lui est aussi familier qu'agréable. Tout comme moi, et sans savoir a priori que c'est bien du goût de Bruno, elle délivre sa fellation en enfournant généreusement le sexe dans sa bouche, et en usant de ses mains pour stimuler la bas de la verge, les testicules, l'aine. Elle connaît son affaire, je me réjouis pour lui. Par moment ses cheveux dissimulent l'essentiel, alors elle les rejette en arrière de la main. Pour que je voie.

Au début le corps de Bruno est tout à fait détendu. Les yeux perdus au plafond, il savoure la caresse. Il est silencieux. Ses mains caressent ces cheveux, cette tête qui lui fait tant de bien. Puis elles cherchent le chemin du corps de Chloé. Elle oppose l'inertie de ses vêtements, mais elle le laisse attraper tout ce qu'il peut : le dos, sous son chemisier ; son sexe... à travers l'épais tissu du jean ; il s'enhardit à étendre sa main sous le devant du chemisier et à lui saisir un sein, libre de toute entrave... je devine sa main pressant doucement ce sein nu, caresses volées... son corps commence à se contracter, sa tête part en arrière et il émet enfin un long râle... La douce Chloé accompagne, garde la bite dans sa bouche, et même continue à le sucer tout doucement un long moment après la jouissance.

Ablutions, nettoyage, rhabillage, nous nous retrouvons tous trois debout au pied du lit. Chloé allume une cigarette, et nous parlons de choses et d'autres. La tête encore dans les nuages, Bruno descend l'escalier en me tenant la main...

Quelques temps plus tard, à nouveau sur Minitel, nous retrouvons Chloé. Tout à fait rassurée sur nous, elle nous avoue qu'elle peut faire bien plus que sucer toute habillée, et que pour une somme plus coquette, Bruno pourrait disposer d'elle plus complètement. Et que si en plus moi je voulais, ce serait volontiers et gratuit.

Très rapidement nous nous retrouvâmes tous les trois pour une seconde rencontre. Notre arrangement était le suivant : Bruno ferait l'amour avec elle, puis elle et moi. Et il s'est trouvé qu'après le programme convenu, Chloé s'est masturbée posément tandis que Bruno et moi faisions l'amour, moi assise empalée sur lui.

Le corps nu de Chloé s'est avéré aussi mince que prévu, très blanc, ses seins tout petits, si mignons, si sensibles. Son sexe était épilé sauf une pastille ronde et noire soigneusement entretenue. Pourtant très en forme, Bruno a besogné son sexe très étroit, explosant sans la faire jouir. En revanche, ma bouche a reçu du sexe de Chloé à peine humide un magnifique orgasme, sourd, les jambes tremblantes. Quelques secondes après, dans notre union tête-bêche, sa bouche tant désirée me faisait chavirer à mon tour.

Je dirait que cet épisode commercial nous a procuré un plaisir particulier. Assez familier de mon mari, mais inconnu de moi. Par la suite, par souci d'économie peut-être, nous n'avons plus jamais fait de telles rencontres. Même si je ne peux repenser à cette fille sans un intense trouble.

Florence - fflorence@mail.com

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13 juin 2005

12. Une nuit avec Bruno et Marie


On sonne. Les enfants sont couchés. Bruno et moi sommes en train de dîner. Nous entendons la clef dans la serrure, puis des pas dans l'escalier. Marie apparaît, fraîche et joyeuse, appétissante à souhait.

Elle s'attable avec nous, picore deux ou trois choses. Très rapidement, elle aborde le sujet des vacances. Ce matin, au milieu d'un baiser enflammé, je lui ai proposé de se joindre à nous pour une semaine en Bretagne début juillet. Tous les cinq, enfants compris. Des amis nous prêtent une maison où nous pourrions... Bruno est un peu vexé, il tombe des nues même s'il frétille intérieurement à cette idée.

Marie se lève et sort quelques instants. On entend le bruit d'une chasse d'eau. A sa manière très désinvolte, elle nous revient débarrassée de son pantalon, de ses chaussures et de ses socquettes. Nous aimons ses culottes de coton blanc, son large chemisier blanc, et apprécions le mouvement libre de ses petits seins, que plusieurs boutons détachés nous permettent de contempler.

Elle vient près de moi, pose sa main sur mes épaules et m'embrasse longuement. Elle aime sortir loin sa langue à l'intérieur de ma bouche, j'aime sucer cette langue tendue. Elle se lève et s'assoit à califourchon sur Bruno, sur ses cuisses face à lui. Jouant de nouveau de sa langue, elle le serre amoureusement dans ses bras si fins. Bien serrée contre lui, je la vois s'élever et redescendre doucement. Sa culotte est au contact du pantalon souple de Bruno, et elle utilise la dureté naissante du sexe de Bruno pour caresser son propre sexe.

C'est ainsi que, fougueusement, elle est encore parvenue à nous chauffer à blanc... Elle nous prie de terminer sereinement notre repas, et monte dans notre chambre, sans bruit, pour ne pas réveiller les enfants.

Tout émoustillés, sans un mot, nous achevons notre repas avec une certaine lenteur, nous infligeant à tous trois, en somme, une agréable frustration. Nos corps sont promis les uns aux autres, et avec cette certitude tranquille, ils restent empreints d'une excitation certaine. Enfin, une fois les contingences alimentaires et ménagères évacuées, nous montons rejoindre Marie.

Assise par terre, les bras étendus sur le lit, elle rêve. Elle suit notre entrée de ses yeux grands ouverts, qui attendent de voir se développer l'incendie qu'elle a allumé. Reconnaissant facilement son souhait régulier de nous regarder avant que de nous toucher, nous commençons à nous exécuter posément.

Chacun se son côté du lit, Bruno et moi ôtons tous nos vêtements, les faisant discrètement disparaître dans des tiroirs et sous des coussins. Face à moi le corps entièrement nu de Bruno laisse clairement voir l'état d'excitation qui est le sien. Je suis prise d'une tendresse soudaine et inexpliquée, je me rapproche de lui, le serre dans mes bras, l'embrasse en l'inondant d'amour. Nous sommes bien, entièrement l'un à l'autre. Je ressens une chaleur particulière de savoir Marie attentive à nos gestes. Cette fois là, Bruno m'a allongée sur le dos, embrassé ma bouche, mes seins, mon sexe, l'a léché un moment, puis m'a installée à quatre pattes, et m'a prise dans une levrette longue et puissante, tenant fermement mes hanches, et s'enfonçant au plus profond de moi. On a joui simultanément, et très bruyamment.

Pendant ce temps, Marie est d'abord restée sans bouger, tout près de nous. Son regard, s'embrasant progressivement, croisait parfois le nôtre, et nous dévorait littéralement. Elle semblait contempler tour à tour l'expression de nos visages, l'agencement et la plastique de nos corps, le détail de nos caresses, nos recoins et nos actions les plus intimes. Puis, fixant mon regard, sa main droite avait disparu. Je devinais à un lent mouvement de l'épaule et une détente de son visage qu'elle se masturbait doucement. Ensuite je l'ai aperçue se dresser rapidement pour ôter son chemisier et faire glisser sa culotte. Maintenant à genoux, dressée, elle se frottait vigoureusement le sexe, faisant osciller délicieusement ses petits seins. Je crois qu'elle a joui en même temps que moi, car débordée de mon propre plaisir, j'ai repris conscience de sa présence alors qu'elle était allongée près de nous sur le bord du lit, les yeux clos, une main inerte, abandonnée dans son sexe.

Après cette entrée en matière, cet unisson d'orgasmes, nous restons allongés tous les trois un moment. Puis nous enchaînons une longue soirée de plaisirs. Marie jouit dans ma bouche, une fois, deux fois, trois fois... presque en même temps, Bruno qui l'a pénétrée elle aussi par derrière, s'abandonne dans son étroit vagin. Je suce avidement ces deux sexes tour juste maculés de sperme. Je jouis des baisers de Bruno et de la masturbation de Marie. Puis je jouis dans la bouche de Marie... Je suce Bruno avec passion, puis Marie prend le relais et reçoit le divin liquide avec délectation... Tous deux s'occupent de moi, mon corps jouit de doigts et de langues qui me masturbent et stimulent toutes les parties sensibles de mon corps... Tard dans la nuit, Bruno se surpasse en douceur et explose dans l'anus de Marie, méticuleusement préparé par nos langues, tandis que par en dessous, je tète Marie par son clitoris si long et si fin. Elle jouit, sans plus savoir par quel bout...

Tous ces gestes se font dans la durée, l'attention aiguë aux autres, la bonheur non dissimulé de se toucher et de se voir. Toutes ces douceurs sont entrecoupées de pauses : tour à tour assis l'air ébahi, tendrement enlacés, sommeillant, s'embrassant, se caressant avec une infinie tendresse, léchouillant une goutte oubliée, se regardant faire pipi, buvant un verre d'eau. A l'occasion, quelques rares mots, des mots liés au bonheur d'être tous les trois, au souci de bien-être des deux autres, aux désirs à suivre. Jamais de trivialités ou de banales discussions. Seulement le prolongement du plaisir.

Au matin les deux plus réveillés ont le droit de faire l'amour... Je suis allongée sur le dos, entièrement détendue, les jambes largement écartées. Bruno déjà très bien disposé vient sur moi, enfonce doucement et profondément son sexe dans le mien, nos bouches s'unissent. Il va et vient lentement en moi. Tendrement enlacés, nous faisons l'amour en regardant dormir notre bijou, notre gros bébé, son corps jeune et menu impudiquement étalé... Je viens, puissamment et en silence. Il vient, gémissant. Marie ouvre un oeil, nous voit, nous regarde, sourit...

Chacun prend sa douche, nous restons nus tous les trois le plus longtemps possible, l'oeil plein de désir pour nos nudités. A regrets, nous nous habillons, échangeons de longs baisers, Bruno et moi, puis Bruno et Marie, puis Marie et moi. Nous savourons notre complicité.

Marie s'en va commencer sa journée dans son petit studio. Le vie diurne reprend son cours...

Florence - fflorence@mail.com

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09 juin 2005

11. Mon côté exhibitionniste


Je ne suis pas exhibitionniste. J'ai fait un peu de naturisme, et je n'apprécie pas particulièrement d'être vue par des dizaines d'inconnus. Sans me cacher vraiment, disons que je me montre sans complexe, mais sans m'exhiber. J'ai vu certaines personnes faire étalage de leur nudité, en faire une sorte de publicité qui m'a plutôt amusée, mais qui ne m'a aucunement tentée pour moi-même.

Je n'imagine même pas que mon activité sexuelle ainsi que la manifestation des moyens et des produits de mon plaisir puissent être contemplées par des individus qui n'y soit pleinement associés, et, en tout cas pour le moment, seulement en petit comité.

En revanche, dans la cadre d'une rencontre intime, en couple, en trio, et même pour le peu d'expérience que j'en ai en quatuor, c'est totalement différent.

Je savoure les regards qui découvrent pour la première fois mon corps se débarrassant de ses vêtements, puis nu. Et à chaque recommencement, je savoure de nouveau ces yeux qui ont vu, espèrent revoir, et sont confirmés dans leur perceptions... J'aime ce que je vois dans ces regards, le désir, la patience, l'excitation, l'impatience, l'attention, la satisfaction, la concupiscence, le bonheur...

Si j'aime les lenteurs du déshabillage, j'aime tout autant la soudaineté de ma nudité. Je n'aime pas masquer, je suis tout à fait impudique. J'aime même les regards insistants sur mes seins, mes fesses ou mon sexe. J'aime ouvrir très largement mes cuisses, qu'on voie en pleine lumière les trésors de mon intimité, ce trésor qu'on ne devrait cacher que pour mieux le montrer.

L'amour pluriel transcende ces sensations. Faire l'amour corps et âme à un partenaire, quoi de plus extraordinaire, si ce n'est le faire sous les yeux attentifs d'un autre, qu'on connaît intimement et qui apprécie mes gestes, mes frémissements, mes positions, mes cheminements vers le plaisir, ainsi que ceux de mon partenaire. L'existence, puis le croisement de ce regard enflamme mon corps, accompagnant mon acte sexuel, décuplant mon plaisir final.

Je me revois un soir, nue, faisant l'amour avec mon mari, assise sur lui, empalée sur son sexe, perdue dans les mouvements de notre union si puissante. Ouvrant les yeux, je me rappelle soudain la présence de Marie, notre chère Marie, devant moi, nue, debout près du lit. Ses yeux fixent cet endroit tumultueux où nos pubis se collent, puis se décollent, laissant clairement voir la bite humide et dressée de Bruno. Elle regarde fixement, le visage contracté, ce merveilleux assemblage, cette pénétration profonde, large, qu'elle connaît si bien. Elle a les jambes écartées, et fourrage fiévreusement trois de ses petits doigts dans son vagin. La bouche ouverte, les yeux perdus dans les miens, poussant un très long gémissement inhabituel, elle jouit. Puis son visage si menu s'illumine d'un gigantesque sourire. Elle s'agenouille, pose sa tête dans ses bras, sur le lit, et semble d'endormir...

Et moi je jouis comme jamais...

Florence - fflorence@mail.com

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05 juin 2005

10. Mon mari


Je regarde Bruno aller et venir en Marie. Un mouvement ample, généreux, témoignant d'un immense respect envers elle. Il lui tient les hanches avec la douceur de ses grandes mains posées sur sa peau, et qui contrôle avec fermeté le va-et-vient de son sexe.

Il me regarde, de ses beaux yeux verts. Son visage est serein mais attentif. Je le sais sincèrement heureux de s'appliquer à faire tout le bien possible à Marie... et à lui-même. Il donne toute la tendresse dont il est capable, il ne sait pas faire autrement. Je l'aime, j'aime tout ce qu'il est. Il m'a rendu la notion même de jalousie totalement étrangère.

Marie ayant succombé à ses caresses, c'est lui qui jouit maintenant. Son regard toujours posé sur moi se perd, et il pousse une sorte de long hennissement assez peu gracieux, qu'il ponctue de quelques très forts assauts dans le sexe de Marie. Puis il s'immobilise, tout au fond d'elle, la submergeant de caresses témoignant de sa tendresse la plus authentique. Ils resteront ainsi plusieurs minutes enlacés. Ensuite, une fois leurs sexes séparés, ils m'autoriseront sans doute à user de ma bouche pour en recueillir toutes les humeurs, dégoulinant de l'intérieur de Marie, perlant sur leurs bas ventre, ou maculant la bite de Bruno.

Bruno est mon mari, depuis 8 ans. C'est un très bel homme de 33 ans, le même âge que moi. Il est grand, plutôt musclé. Il est le plus doux des hommes. Il est exaspérant, drôle, obsessionnel, tendre, attendrissant. En un mot, c'est un homme !

J'aime sa bite. Longue, assez épaisse, elle n'est pas circoncise. Toujours rapide à développer une érection d'une grande dureté, son endurance trouve parfois ses limites, surtout lors des folles sollicitations que Marie et moi lui demandons souvent. Je l'aime dans tous les orifices, et tous ceux des filles que nous partageons.

J'ai fait sa connaissance peu de temps après avoir emménagé avec Etienne. Il s'est avéré que tous deux étaient d'excellents amis. Je suis tombée très vite amoureuse de lui, ce qui a un peu perturbé ma liaison avec Etienne... et puis assez soudainement, une nuit, j'ai rejoint son lit que je n'ai plus quitté depuis. Mon besoin viscéral de plaisir et de quelque libertinage s'accommodait mal du classicisme incurable d'Etienne. Avec Bruno, il prenait enfin toute sa dimension, exacerbé par l'amour profond que nous nous portons depuis.

Florence - fflorence@mail.com

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01 juin 2005

9. Douche avec Marie


Je savourais une matinée de paresse absolue. Après un lever tôtif et sage, après un déjeuner en famille, Bruno avait emmené les enfants, me laissant seule dès huit heures et quart. Je flânais dans la maison, seulement vêtue d'un peignoir bleu ciel, enfilé au saut du lit.

Vers onze heures et demie, on sonne à la porte. Par la fenêtre ouverte, j'entends d'abord, en même temps que le carillon, le cliquetis de la clef dans la serrure. Un bref coup d'oeil me confirme l'arrivée de la douce Marie. Son ombre, frêle, se déplaçant avec légèreté et grâce, affole mes sens en une seconde. Un nouveau cliquetis, un grincement familier, puis le claquement sec de la porte de la maison se refermant. La voix cristalline de Marie retentit tout en montant l'escalier.

Joyeusement, elle m'embrasse et me propose de me secouer. Elle m'invite sur-le-champ à prendre ma douche avec elle, ce que nous faisons parfois. Mais juste la douche, elle n'a pas beaucoup de temps. Et puis je dois moi-même partir travailler.

Rapidement, elle dénoue la ceinture de mon peignoir qui glisse sur le sol. Entièrement nue, je lui rend un petit baiser et j'entreprends de la dévêtir. Je me colle derrière elle. Je détache les quelques boutons de son gilet de laine blanc. Un joli petit haut rose clair apparaît. Je le fais virevolter, dévoilant son joli soutien-gorge de dentelle blanche. Je pose mes mains sur ses hanches, et je m'accroupis en caressant le côté de sa courte jupe, de ses jambes, jusqu'à ses pieds. Je délasse et ôte ses tennis roses. Levant un pied après l'autre, elle m'aide à faire glisser les fines chaussettes blanches. Toujours accroupie, derrière elle, je remonte mes mains entre ses jambes. J'effleure son sexe, saisis sa culotte, et l'attire vers le sol. Deux petits pas, elle se retrouve face à moi seulement vêtue de sa charmante jupe vert pale. Elle défait l'agrafe, la jupe tombe. Levant les yeux, je la regarde se contorsionner pour détacher et enlever son soutien-gorge. Marie est nue devant moi, son sexe jeune et lisse devant mon visage.

Je la prends par la main, l'emmène dans la salle de bain. Je rentre seule dans la cabine de douche, et règle longuement la force et la température du jet. J'invite Marie à me rejoindre. Nous nous serrons, face à face, sous le jet. Nos bouches s'unissent sous les filets d'eau.

Reprenant l'initiative, Marie s'écarte un peu. Elle attrape le gel douche, s'en emplit les mains, coupe le robinet, et entreprend de me savonner soigneusement. Progressivement, une fine mousse blanche et un parfum sucré se développent autour de nous. Elle frotte d'abord mes seins, en s'y attardant plus qu'il ne serait nécessaire. Puis elle remonte aux épaules, et étend son geste à mes bras. Arrivée au bout des bras, elle prend tendrement mes mains, tout en déposant un doux baiser sur ma bouche. Puis, elle enduit de savon mon ventre, mes hanches et, se collant à moi, parcourt lentement le dos en tout sens. Ses mains saisissent mes fesses, descendent le long des jambes, puis remontent entre elles. Marie savonne ma toison intime, toutes les parties de mon sexe, avec ses gestes qui, hors de la douche, seraient de tendres caresses. Puis elle m'enlace et m'embrasse.

Je décide de ne pas savonner son petit corps, déjà tout propre. Je rouvre le robinet, et les mains posées sur ses épaules, je prolonge notre baiser et l'enflamme. Une brûlante étreinte singulièrement attisée par l'eau chaude qui ruisselle sur nos deux corps serrés, maintenant unis dans le propre, la pureté et les délicates fragrances.

Ruisselantes, nous sortons de la cabine. J'attrape une grande et douce serviette, avec laquelle j'entoure le corps de Marie. Puis de mes mains, j'essuie son corps en faisant légèrement glisser la serviette. Je sèche son cou, ses bras. Puis j'ôte la serviette, essuie son sexe, ses jambes, ses pieds, à genoux devant elle.

Je me relève lentement, toujours émerveillée par la vue de ce corps si attachant. Tenant la serviette à deux mains, Marie entreprend de la promener sur tout mon corps. Passant un peu rapidement sur mon sexe, pour ne pas enflammer un brasier que nous n'avons pas le temps d'éteindre, elle s'attarde toutefois de nouveau sur mes seins. Je sais qu'elle les apprécie particulièrement.

Marie se rhabille, lentement, comme à regrets. Je vois se couvrir progressivement cette nudité que j'adore. Je reste nue, et l'accompagne dans la cuisine. Sans parler, nous préparons et buvons un café, et c'est avec ce goût de café sur nos lèvres que nous échangeons un dernier baiser, plein de fougue et de promesses. Dès ce soir, nous jouirons ensemble.

Florence - fflorence@mail.com

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