Toscane

Le monde sensuel de Florence

05 juin 2005

10. Mon mari


Je regarde Bruno aller et venir en Marie. Un mouvement ample, généreux, témoignant d'un immense respect envers elle. Il lui tient les hanches avec la douceur de ses grandes mains posées sur sa peau, et qui contrôle avec fermeté le va-et-vient de son sexe.

Il me regarde, de ses beaux yeux verts. Son visage est serein mais attentif. Je le sais sincèrement heureux de s'appliquer à faire tout le bien possible à Marie... et à lui-même. Il donne toute la tendresse dont il est capable, il ne sait pas faire autrement. Je l'aime, j'aime tout ce qu'il est. Il m'a rendu la notion même de jalousie totalement étrangère.

Marie ayant succombé à ses caresses, c'est lui qui jouit maintenant. Son regard toujours posé sur moi se perd, et il pousse une sorte de long hennissement assez peu gracieux, qu'il ponctue de quelques très forts assauts dans le sexe de Marie. Puis il s'immobilise, tout au fond d'elle, la submergeant de caresses témoignant de sa tendresse la plus authentique. Ils resteront ainsi plusieurs minutes enlacés. Ensuite, une fois leurs sexes séparés, ils m'autoriseront sans doute à user de ma bouche pour en recueillir toutes les humeurs, dégoulinant de l'intérieur de Marie, perlant sur leurs bas ventre, ou maculant la bite de Bruno.

Bruno est mon mari, depuis 8 ans. C'est un très bel homme de 33 ans, le même âge que moi. Il est grand, plutôt musclé. Il est le plus doux des hommes. Il est exaspérant, drôle, obsessionnel, tendre, attendrissant. En un mot, c'est un homme !

J'aime sa bite. Longue, assez épaisse, elle n'est pas circoncise. Toujours rapide à développer une érection d'une grande dureté, son endurance trouve parfois ses limites, surtout lors des folles sollicitations que Marie et moi lui demandons souvent. Je l'aime dans tous les orifices, et tous ceux des filles que nous partageons.

J'ai fait sa connaissance peu de temps après avoir emménagé avec Etienne. Il s'est avéré que tous deux étaient d'excellents amis. Je suis tombée très vite amoureuse de lui, ce qui a un peu perturbé ma liaison avec Etienne... et puis assez soudainement, une nuit, j'ai rejoint son lit que je n'ai plus quitté depuis. Mon besoin viscéral de plaisir et de quelque libertinage s'accommodait mal du classicisme incurable d'Etienne. Avec Bruno, il prenait enfin toute sa dimension, exacerbé par l'amour profond que nous nous portons depuis.

Florence - fflorence@mail.com

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