55. Fantaisie
La belle est à quatre pattes sur le lit, nue. Sa tête est dressée, présentant son visage au mur banalement décoré d’un poster encadré. Ses genoux reposent sur le lit, écartés, laissant une partie de ses jolies jambes pendre dans le vide.
En dépit de son physique de gamine, petite et menue, sa position nous laisse clairement voir des hanches larges. Entre ses fesses assez rebondies, son sexe est assez proéminent, nettement fendu, et déjà un peu luisant des sécrétions de son désir. Le tableau est rendu parfait par une épilation soignée.
Bruno arrive derrière elle, nu, son sexe dressé et tout juste recouvert par mes soins d’un préservatif qui luit de ma salive. Il approche son gland, et le promène entre les cuisses de Sabine. Surprise, elle a laissé échapper un petit cri. Il s’agenouille sur le sol, porte sa main gauche sur sa bite, et sa bouche sur la vulve offerte. Il lèche doucement tout en se masturbant.
Je m’approche à mon tour, nue aussi. Je porte mes mains sur les hanches de la belle. Je lui caresse les fesses, puis je caresse le crâne de mon petit mari. Je porte un doigt dans ma bouche, je le suce. Tout dégoulinant de salive, je le pose sur le coccyx de Sabine, puis je suis la raie en descendant. Le bout du doigt s’arrête à l’entrée de son petit trou. La première phalange s’insinue facilement à l’intérieur. Je n’essaie pas d’aller profond, je m’installe, je me déplace doucement à l’intérieur. Je rentre et sors sur un centimètre, puis deux, puis toute la longueur de mon doigt. Je m’attarde au fond, et je sens juste en dessous les mouvements de Bruno qui promène sa langue tout près.
Le doigt toujours à l’intérieur, je me tourne et m’installe à coté de Sabine. Ma main aborde maintenant ses fesses par le haut. Bruno se lève, présente de nouveau son gland à l’entrée, et en quelques poussées successives, installe maintenant celui-ci au fond du vagin. Un instant je côtoie ainsi cette bite si familière par l’intérieur du corps de notre amie. De par son activité elle en a vu d’autres, nous le savons tous deux, mais tout de même, là, il me semble qu’elle brûle comme jamais. Elle gémit, usant de toutes sortes de termes très salaces pour nous supplier. Alors Bruno s’élance, et par d’amples allers-retours visite son intimité au plus profond… mon doigt ne bouge pas, sorte de thermomètre de cette débauche d’efforts.
J’ai l’impression de côtoyer une bombe prête à exploser. Je profite un long moment de cet heureux spectacle. Puis je décide d’allumer la mèche. Je sors mon doigt de l’anus de Sabine, je m’approche du visage de la demoiselle. Je saisis délicatement sa tête, je porte ma bouche sur ses lèvres, je l’embrasse en la dévorant d’amour.
Et le déchaînement se produit. Elle dresse la tête le souffle coupé, arrachant sa bouche à la mienne. Ses cuisses commencent à trembler. Un cri rauque sort de sa gorge. Elle émet une série de gémissements ou de petits cris incontrôlés. Je savoure son orgasme de tout mon être quand un autre cri long et familier arrive de l’arrière, accompagné d’un redoublement des secousses du corps de Sabine. Mon petit mari a joui à son tour.
Prenant un peu de recul, je m’installe debout, fixant ces corps désormais figés par le plaisir, et je me masturbe posément. A chaque coup d’œil, les sensations montent en moi. Le dos en sueur de Sabine, mon petit mari toujours encastrés dans son corps, le souffle haletant de l’un et de l’autre. Puis le sexe de Bruno sort et elle vient s’asseoir au bord du lit devant lui. Elle ôte tendrement le préservatif. A ma grande surprise, elle embouche le sexe encore plein de sperme, le toilettant avec une gourmandise étonnante. Je jouis instantanément à cette vue.
Quand je recouvre mes esprits, toujours debout, ils sont enlacés devant moi sur le lit, somnolents. Lui mon petit mari, elle cette escort découverte sur Internet et rencontrée après maints coups de téléphone et après que Bruno l’eut « testée » une première fois en mon absence. Son enthousiasme a scellé notre rencontre. Et cette rencontre nous a fait vivre un instant délectable.
Cette satisfaction mutuelle s’est prolongée assez gentiment, parce qu’on ne pouvait pas se quitter comme ça, parce que j’avais tellement envie de la lécher davantage dans la position où je l’avais contemplée si agréablement, parce que le tréfonds de mon sexe exigeait sa part de saillie et de foutre.
Elle n’est pas vraiment jolie, Sabine, mais je ne suis pas partie sans un baiser vraiment amoureux. Un baiser totalement partagé entre deux femmes sexuellement rassasiées.
Florence - fflorence@mail.com
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