52. Fenêtre
Bruno est en dessous de moi, allongé sur le dos. Je suis assise sur lui, empalée sur son sexe dressé. A l’aide de mes cuisses, je monte et descends en coulissant doucement. Je devine son regard pétillant dans mon dos. Devant moi, agenouillée sur le sol, Eliane a la tête enfoncée entre mes cuisses et promène sa langue sur mon sexe et autour de celui de Bruno. Tous les trois nous sommes conscients du niveau élevé d’excitation de nos corps, aussi nos caresses sont mesurées, pour faire durer cet instant le plus possible, ne pas éclater tout de suite.
A la recherche de forces pour ne pas exploser, je regarde autour de moi. La chambre est petite et impersonnelle. Les draps, malmenés par nos ébats de ce milieu d’après-midi, sont blancs. Le couvre-lit à gros motifs marron gît en boule sur le carrelage gris clair. Eliane a dû étendre une serviette de bain pour poser ses genoux et ne pas en ressentir la froideur. Les murs sont enduits de crépis blanc. Le plafond est blanc.
A ma droite se trouve l’unique petite fenêtre en PVC blanc. Des doubles-rideaux bruns en obstruent au trois-quarts la largeur, tamisant légèrement la lumière qui baigne la pièce. Dehors, exactement dans l’axe de mon regard, un visage. Elle est jeune, blonde, extrêmement attentive. Je regarde un peu affolée autour de moi, mais ni Bruno ni Eliane ne peuvent la voir. Mon regard croise à nouveau le sien. Elle me sourit, d’un sourire franc et simple, qui exprime le plaisir de me voir. Elle ne voit sans doute pas mes compagnons, elle ne peut ignorer le haut de mon corps nu, mes seins qui oscillent doucement dans un mouvement vertical qui ne laisse guère de doute sur ce que je suisen train de faire. Loin de réfréner la montée de mon plaisir, mon regard circulaire, croisant son sourire, embrase mon corps. Sans crier gare, enfoncée au plus profond sur Bruno, la tête en arrière, le regard brouillé, dans une plainte longue et contenue, je jouis. Je sens la langue d’Eliane s’agiter pour capter ce qui s’est mis à couler de mon sexe.
Un bref coup d’œil par la fenêtre me montre mon admiratrice toujours au poste. Maintenant, je reprends un mouvement ferme de façon à susciter l’éjaculation de Bruno qui vient sans tarder, mon accélération précipitée ayant réduit à néant ses efforts de retenue.
Florence - fflorence@mail.com
1 Comments:
At 3:17 PM, Anonyme said…
Qui êtes-vous "Florence" ?
Peut-on s'échanger quelques mots ?
Jean (& Eve)
everotique@yahoo.fr
http://evve.unblog.fr/
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