Toscane

Le monde sensuel de Florence

15 mars 2007

43. Naissance


Eliane et Mélanie sont amoureuses, me semble-t-il, depuis la seconde précise où Bruno et moi les avons réunies, nues, dans notre lit conjugal. Ce soir-là, pour paraître contrôler la situation et jouer une sorte de jeu un peu convenu, nous les déshabillons, chacune d'un côté du lit, puis nous les allongeons en les guidant de sorte qu'elles se retrouvent enlacées, leurs deux bouches en contact.

Elles semblent alors littéralement sombrer dans les bras l'une de l'autre. Leur baiser franc dès le départ, devient de plus en plus passionné. De temps à autre, leurs lèvres se séparent, et leurs se yeux plongent dans la contemplation de l'autre, qu'elles découvrent. Et puis l'étreinte reprend. Progressivement les bras se sont mis en place, assurant la solidité de l'étreinte, et laissant deviner la puissance de leurs sensations.

Leurs corps oscillent légèrement, non comme une caresse à la recherche du plaisir physique, mais comme la recherche du contact, l'exploration mutuelle par le toucher des peaux.

Nous sommes pris à notre propre piège, car elles nous ont maintenant complètement oubliés. Penser susciter ce qui nous apparaît comme un véritable coup de foudre ne nous serait jamais venu à l'esprit, et même nous serait apparu tout bonnement impossible. Nous contemplons, à la fois heureux et surpris, leur amour naissant.

Abandonnant notre intention initiale de les aborder chacun de notre côté alors qu'elles se confondraient en caresses, nous nous mettons à faire l'amour auprès d'elles, en les regardant mais sans intervenir. Nous sommes tous les deux très excités. Nos vêtements volent en quelques secondes. J'adopte une position favorable à la fois à l'observation de nos deux amies et à la pénétration de Bruno, perpendiculaire à elles, à quatre pattes sur le lit, la tête à hauteur de leurs fesses, mes fesses tournées vers l'extérieur du lit. Tout de suite, le sexe large et dur de Bruno emplit jusqu'au fond mon vagin déjà abondamment trempé. Il imprime une salve de puissantes poussées dans mon intimité. Très vite nous nous trouvons tous deux au bord de l'orgasme, faisant alors durer cet état si agréable et si instable de l'acte sexuel, avec tout l'art que nous permet notre connaissance intime parfaite.

Je vois la main de Mélanie conquérir sans difficulté le sexe d'Eliane. Connaissant bien mon Eliane, tellement jouisseuse et tellement excité, je sais qu'elle ne tardera pas à jouir. Cela intervient à peu près à la seconde où je le prévois, à la grande surprise de Mélanie. Bruno et moi perdons alors le contrôle héroïque que nous exercions encore sur la montée de notre plaisir, et chacun à notre façon, nous exprimons bruyamment notre jouissance.

Tous trois faisons alors assaut de tendresse pour contenter à son tour le corps moins prompt à exploser de notre amie Mélanie. Sans trop de considération pour la beauté de ce qui en train de naître entre elles, laissant Eliane à ses émotions neuves, Bruno lui dévore le sexe tandis que moi je dévore sa bouche. Pas si lente que ça, elle vient brutalement dans la bouche de mon petit mari.

Florence - fflorence@mail.com

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