40. Eveil
Sous le désordre matinal de la couette, nos corps tout chauds et encore assoupis se cherchent et se trouvent. Selon son habitude, les mains de Bruno prennent très vite l'initiative. Ses doigts stimulent habilement les points les plus agréables de mon dos : nuque, clavicules, les vertèbres une à une, de haut en bas, jusqu'au coccyx.
Avant de s'aventurer plus avant entre mes fesses, ses mains caressent doucement ma peau dans de larges mouvements. Ses lèvres ont trouvé les miennes. Je sors ma langue et la lui offre à sucer. Il a réussi en quelques minutes me sortir de ma torpeur et à m'électriser.
Il relance maintenant ses mains à l'assaut. L'une par derrière, reprend l'étroit chemin entre mes fesses, et vient titiller l'entrée de mon anus. L'autre par devant, les doigts joints, s'installe bien à plat sur mon sexe, et le masse doucement. Tout en pressant largement la surface, le majeur (me semble-t-il) de son autre main creuse sa voie. Avec toute la délicatesse possible, il s'aventure millimètre à millimètre dans mon orifice rectal.
Les deux stimulations sont lentes et précautionneuses. A l'arrière, son doigt est maintenant entièrement rentré. Il le laisse à l'intérieur, en ne le tortillant que légèrement. Je sens naître et croître l'excitation dans toute la région de mon bassin. Toujours immobile et abandonnée à ses caresses, je réalise que mon liquide se répand sur sa main et sur mon sexe. Je ressens désormais sa caresse très différemment. Du coup, il aventure ses doigts à l'intérieur de ce côté aussi. Le fond est atteint immédiatement. Il rentre et sort assez vigoureusement deux de ses doigts des tréfonds de mon vagin ruisselant.
Reprenant le contact de ma bouche avec la sienne, Bruno emballe le rythme de sa double caresse. Je perds lentement pied, la douceur du baiser ne faisant qu'appuyer la présence de ses doigts dans mon intérieur, présence tournoyante, tremblante, enivrante.
L'onde naît soudain, perce, se propage, s'accentue, explose. Ma bouche est grande ouverte, en un hurlement muet, le souffle coupé. Dans sa tendresse infinie, mon mari accompagne mon orgasme, dans son déploiement, la crispation puis la détente de mon corps. Ensuite, sans attendre que le calme revienne, il me manipule habilement. Déterrant ses doigts de mes trous, il déplace mon corps sur le lit. Je suis maintenant allongée sur le ventre, les jambes écartées. Il s'installe sur moi, son corps couvrant le mien.
Je sens son membre dur comme l'acier pointer entre mes fesses. Une petite demi-douzaine de fois, il le trempe vivement dans mon vagin dégoulinant. Ainsi humidifié, il le conduit alors dans mon anus. Les premiers centimètres sont facilités par la préparation que son doigt lui a fait subir. Dominant son impatience à être complètement en moi, il pousse son membre et écarte mes parois. Il sait aller vite tout en restant à un cheveux en deça des limites de la douleur. Je n'ai même pas peur. Je le sens de plus en plus profond dans mon cul. Il touche le fond. Maintenant il rentre et sort de toute la longueur de son sexe. Il maintient ainsi pendant une éternité un mouvement ample et puissant. Mes entrailles reçoivent son puissant jet de sperme en même temps qu'il se met à gémir. Un gémissement qui dégénère en râle rauque, le chant du mâle qui est satisfait d'avoir enculé sa femelle.
Je glisse une main sous moi, et, l'anus toujours rempli de sa semence et de son sexe immobile et dur, je me masturbe tranquillement et je jouis de nouveau. Comme une femelle qui aime jouir et qui aime satisfaire son mâle.
Florence - fflorence@mail.com
Libellés : Bruno
1 Comments:
At 12:19 AM, Anonyme said…
j'aime quand Bruno prend soin de toi
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