Toscane

Le monde sensuel de Florence

19 septembre 2006

33. La surprise de Rudi


Rudi est très affairé sur le corps de Marie. Au début ses caresses étaient un peu nerveuse, maintenant ses pénétrations sont trop mécaniques. Il n'a visiblement pas l'habitude de se donner en spectacle, et il doit puiser dans ses réserves d'orgueil masculin pour faire bonne figure. Par bonheur, le corps de Marie est de nature à nourrir son excitation. Active au début de leurs ébats, elle affiche maintenant un abandon total. Elle gémit doucement. On l'a vue jouir une première fois, tranquillement et à son rythme, sous l'effet des caresses de Rudi et de sa propre stimulation digitale. Allongée sur le dos, la main caressant son sexe, elle reçoit les poussées de Rudi. Elle contrôle son plaisir, parfaitement attentive à la montée de celui de son partenaire. Tandis qu'il explose bruyamment en elle, elle jouit de nouveau. Elle s'est bien amusée, bien régalée, et lui a tenu son rôle.

Quelques heures auparavant, Marie jetait tranquillement ses filets, habillée de manière très sexy, assise seule à une table d'un grand bar en ville. Tandis que Bruno gardait les enfants à la villa, j'étais pour ma part attablée juste à côté d'elle, prétendant pour le moment ne pas la connaître. Très en forme, Marie avait rembarré quelques jeunes gens entreprenants mais pas à son goût. Puis était arrivé Rudi, grand gaillard blond, plutôt mince, qui l'avait abordée avec assurance, avec une sorte de certitude de son pouvoir sur elle. Ils avaient sympathisé, dans un anglais approximatif qu'elle et ce bel allemand pratiquaient laborieusement.

Assez vite, Marie était devenue très explicite sur son désir de faire l'amour avec le jeune homme, qui semblait tout à fait emballé. Leurs corps s'étaient rapprochés, leurs bouches unies, leurs mains égarées.

Sentant sa proie tout à fait mûre, Marie s'était alors tournée vers moi et m'avait présentée. Elle avait parlé de Bruno et de moi, comme des amis très intimes, et elle avait très directement indiqué au jeune homme qu'elle souhaitait vivement que nous soyons témoins de leur plaisir. Surpris par l'incongruité de la démarche mais totalement sous le charme de notre amie, il n'avait pas pu refuser.

Nous avions regagné la villa. Les enfants étaient déjà couchés, endormis, et Bruno était allongé sur le divan, nu, l'esprit vagabond, peut-être rêvant tout éveillé à cette soirée que somme toute nous avions soigneusement organisée, et dont ce cher Rudi allait être la victime bien heureuse...

Marie avait tout de suite conduit le jeune homme dans sa chambre. Nous les avions suivis, nous installant sur deux chaises posément orientées vers le lit, tandis que Marie démarrait les hostilités amoureuses, l'embrassant, le câlinant, le déshabillant, dorlotant son membre, l'habillant de latex, se mettant nue devant lui avec grâce et mystère, et enfin prenant en main l'enchevêtrement de leurs corps sur le lit.

Après leur orgasme commun, Rudi s'allonge sur le dos, à côté de Marie, tout près d'elle. Pendant qu'ils étaient absorbés par leurs émois, Bruno et moi nous étions désabillés, nous trouvant maintenant nus, à contempler leurs deux corps inertes. Nous nous levons tous les deux, nous agenouillant sur le sol, moi entre les jambes de Rudi et face à son sexe pas encore relâché, et Bruno devant le sexe de Marie, béant, humide, offert. Puis, d'un seul mouvement, nos deux bouches commencent à dévorer leur deux sexes. Sous la langue de Bruno, le corps de Marie se relâche encore plus. Elle savoure ce plaisir un peu coquin d'une bouche se délectant de ses sécrétions intimes et d'une langue réveillant divinement son excitation. Tout en la dégustant, Bruno parcours délicatement de ses mains son ventre et ses seins nus. Tandis que les paumes de Bruno forment deux écrins à ses seins, et qu'il suçote son clitoris avec gourmandise, Marie éclate de nouveau, cette fois avec un long cri et une contraction de tout son corps. Bruno s'y prend vraiment bien avec elle...

Dans le même temps, ma bouche a englouti le pénis de Rudi par surprise. Sans se dégager, sans doute encore un peu ramolli par ses efforts sexuels, il se dresse sur ses deux bras et me regarde avec effarement. Nous sommes les yeux dans les yeux, et sa bite dans ma bouche. Dans un premier temps, c'est l'intimité de Marie que je goûte, puis, m'interrompant un instant pour ôter le préservatif, me vient le goût du sperme. Je suce avec toute ma science, tout mon désir, toute ma douceur. Interloqué, il ne trouve là encore pas la ressource ou la volonté d'intervenir, et je sens nettement son membre durcir de nouveau. Détournant les yeux, il découvre aussi comment Bruno occupe la place que sa bite vient de libérer dans le sexe de Marie. Et là je le sens extraordinairement excité. Il se met à bouger ses hanches pour faire aller et venir son sexe dans ma bouche, la pénétrant sans ménagement. Ma bouche est bien mieux qu'un vagin improvisé, mes lèvres et ma langue le stimulent au passage, ma tête accompagne les mouvements avec vigueur. Très vite il hurle et l'inonde de sa semence.

Marie toujours allongée, Bruno agenouillé, le haut de son corps tendrement posé sur elle, moi agenouillée aussi, droite, un filet de sperme coulant de ma bouche, tous les trois heureux, nous regardons Rudi, mécontent, nerveux, se rhabiller précipitamment, mâchonner quelques mots dans sa langue, et prendre la fuite.

Au total, ces deux semaines de vacances, logés dans une grande et belle villa italienne, passées en famille et avec Marie, auront été deux semaines de vrai bonheur et de plaisir intense, même si tout n'aura pas été aussi étonnant que cette aventure avec Rudi, que nous n'avons même pas recroisé en ville.

Florence - fflorence@mail.com

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2 Comments:

  • At 3:20 AM, Anonymous Anonyme said…

    Rudy roule ses yeux en regardant marie inconsiente et béante, collée à Bruno; mais voit il?

    Non il pense, se remémore, ressent en lui ce qu'elle sentait en elle, nous tous avons nos entrailles prises du besoin de l'orgasme en nous retenant d'éclater tôt, trop tôt, pas avant que le bonheur soit la, en elle, pour qu'il nous transporte l'un et l'autre. Et Bruno gonflé déjà dur peut-être,le savait bien.
    Fflorence comment faites vous?

     
  • At 11:52 AM, Anonymous Anonyme said…

    bonjour
    c'est toujours un bonheur de vous lire et je m'en régale à chaque fois que je le fais

    merci Florence et baisers à Marie et à vous sur vos corps qui me font rêver

     

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