23. Triptyque
Je suis assise sur lui, son sexe est en moi. Il est chaud, il me remplit. Mon intérieur est chaud aussi, très mouillé. Je sens ses mains sur mes hanches, caressantes et aimantes. Je suis quelques instants immobile. Je regarde Marie qui se caresse, là, allongée en travers, devant moi. A l'instant elle jouit, une fois de plus, d'un tressaillement de son corps jeune et menu. Elle rouvre les yeux et reprend sa caresse, elle aime tant son plaisir. Je l'aime aussi.
Je me remets en mouvement. Mon corps s'élève et redescend sur cet axe de plaisir, ce membre que je connais si intimement, par mes propres perceptions, fournies par toutes les parties de mon corps, et plus spécialement bien sûr par celles les plus concernées par mon plaisir ou le sien. Que je connais aussi par l'observation, et même l'accompagnement, de ce qu'il a donné à un certain nombre de femmes et d'hommes.
Ce volume épousant mon vagin à l'instant, ce pur bonheur, est aussi le mien quand il en épouse un autre, par exemple celui de Marie, là devant moi, inlassablemant travaillé de ses doigts agiles. Quand il est en elle, je suis folle. J'ai envie de la tenir dans mes bras, de l'embrasser, de la lécher. Je le fais, souvent. Souvent aussi, je savoure leur étreinte sans interférer.
Empalée, dans mon mouvement de va-et-vient céleste et vertical, mes yeux fixant le sexe imberbe de Marie, stimulé par le geste de son plaisir, la jouissance monte en moi et m'envahit. Suivant l'exemple de Marie j'ai joui toute seule. Maintenant, soucieuse du plaisir de mon homme, d'un mouvement commun, sans interrompre la pénétration, je me retrouve à quatre pattes sur le lit, fougueusement besognée par derrière, très vite inondée de sperme. Nous retombons, Marie se serre contre nous. Une forte odeur de sueur baigne notre tendre union.
Florence - fflorence@mail.com
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