Toscane

Le monde sensuel de Florence

19 juillet 2005

18. Extase


Bruno est sur le lit, qui est recouvert de son habituel dessus de lit aux couleurs sombres, fait d'un matériau doux et soyeux. Il est allongé sur le dos, sauf le haut du corps, dressé sur ses avant-bras. La tête relevée, il regarde Marie qui s'affaire. Ses jambes sont écartées. Elles sont pliées, le creux du genoux épousant le bord du lit, et ses pieds pendant dans le vide.

Il est nu. Son visage trahit le délice des caresses qu'il reçoit. Du fait de sa position, le corps est un peu crispé. Mais il ne veut rien perdre du plaisir de regarder sa jolie partenaire. Il gémit doucement, prononçant occasionnellement quelques paroles d'encouragement ou de satisfaction.

Marie est placée perpendiculairement à lui, sur sa gauche. Elle est appuyée sur ses deux bras, les mains ouvertes reposant sur le lit, l'une entre les jambes de Bruno, l'autre près de sa hanche. Le genou gauche est fortement plié, sa cuisse se trouvant au contact de celle de Bruno. L'autre jambe est en arrière, le pied ouvert, le genou droit moins plié que le gauche. Les jambes sont un peu écartées.

Marie suce Bruno de sa seule bouche.

Je la regarde faire. Tantôt les mouvements se font lents et amples, tantôt ils s'accélèrent. Je regarde son corps onduler, près de celui, immobile, de Bruno. Quelques uns de ses courts cheveux bougent en cadence. Sa poitrine m'est largement cachée, mais je vois en dessous l'extrémité du sein gauche qui oscille en amplifiant le mouvement général du corps. Je devine le reste de cette poitrine jeune, mobile, libre, que j'aime tant. Son dos s'étale largement devant moi. Je vois le haut de ses tendres fesses, la naissance de leur séparation. Fines et fermes, elles autorisent cependant un infime ballottement, une véritable incitation à la débauche…

Marie est absorbée par sa tâche. Elle ne semble pas consciente des mille petits mouvements de son corps qui accompagnent son désir de bien faire. Le doux frottement de sa cuisse contre celle de Bruno, les habiles repositionnements des mains ou des pieds, les délicates caresses que procurent à Bruno les fugitifs contacts de ses seins sur son aine ou sa cuisse.

Une dernière accélération du rythme, Bruno laisse tomber sa tête en arrière et pousse un doux gémissement, à peine audible, le souffle presque bloqué. Le corps de Marie continue à onduler un moment, puis s'arrête. Renonçant à l'appui sur ses avants-bras, et renonçant provisoirement à contempler Marie, Bruno se relâche et laisse enfin reposer ses épaules et sa tête sur le lit. Tous deux sont maintenant immobiles.

Sans vraiment se redresser, Marie se déplace et s'étend de tout son long sur Bruno, leurs bouches unies partageant voluptueusement le fruit de leurs efforts. Il me tarde d'y goûter à mon tour.

Florence - fflorence@mail.com

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