16. Mon premier trio
J'avais 17 ans. J'étais encore pour quelques mois au lycée. J'étais passionnément amoureuse de Valérie, qui me le rendait bien. Elle avait 18 ans, et déjà un pied à l'université, un autre monde que le mien. Un peu le mien quand même, car j'assistais à certains cours avec elle, et je fréquentais ses amis. Tous savaient que nous étions ensemble, et sans nous donner en spectacle particulièrement (même si certains voyaient ainsi la chose), nous ne cachions pas nos sentiments. Moi j'étais si fière d'aller en la tenant par la main, ou d'échanger un baiser avec elle devant eux.
Nous avions une certaine liberté pour nous voir, nous aimer, faire l'amour, mais presque exclusivement dans la journée. Nous ne passions que de rares nuits ensemble, dans la minuscule chambre qu'elle louait.
Justement cette nuit-là, pour une sortie entre copines, j'avais obtenu la permission pour la nuit. La soirée n'était pas ce qu'on en attendait, alors on s'est retrouvées toutes les trois chez Valérie. La troisième était Nadine, mon amie d'enfance, qui n'ignorait pas que Valérie et moi étions ensemble depuis plusieurs mois, et dont Valérie savait parfaitement qu'elle avait été mon premier amour et même bien plus. Elle nous savait aussi amies, mais ignorait que nos corps s'unissaient aussi encore, à l'occasion, pour notre plus grande joie.
L'ambiance entre nous trois était étrange. Chaude et électrique. Nadine et Valérie s'envoyaient à mon sujet de petites piques. Des remarques plutôt coquines aussi. Nous de nous dirigions clairement pas vers une soirée paisible.
Dès l'arrivée chez elle, Valérie nous invita à nous mettre à l'aise, disant qu'il ne saurait y avoir de petites pudeurs mesquines entre nous. Elle se mit entièrement nue, et commença à s'occuper de moi comme si nous étions seules. Elle m'enlaça, m'embrassa longuement, caressa ostensiblement mes fesses, mon dos, ma poitrine, mon sexe. Un peu gênée, je tournai la tête en direction de Nadine. Nue, sagement assise, elle se caressait tranquillement.
Je réalisai la situation, entre ces deux personnes si chères à mon cœur, et fus submergée… pour la première fois, j’avais près de moi deux corps nus, connus, plein de désir, m’attirant comme des aimants.
Je laissai Valérie me faire l’amour. Elle me déshabilla, me caressa, dévora mon sexe et me fit succomber dans sa bouche. Pendant toute la montée du plaisir, je regardais Nadine qui m’accompagnait à distance, les yeux fixés sur moi. En amante experte, sans que Valérie n’en semble troublée, elle s’arrangea pour unir sa bouche à la mienne pendant le temps de mon orgasme, puis du sien, ses doigts n’ayant cessé de stimuler son clitoris si sensible.
Valérie se redressa, et parvint maladroitement à unir sa bouche avec les nôtres… Je me reculais, et elle s’embrassèrent d’une façon démente. Leurs corps nus étaient serrés, se frottaient presque avec violence, témoignant d’une nécessité impérative et charnelle. Ainsi enlacées, elles s’allongèrent, leurs corps roulèrent d’un côté, puis d’un autre, comme une sorte de combat. Chacune empoigna l’autre, par un sein, et par le sexe, tenu fermement avec plusieurs doigts à l’intérieur du vagin de l’autre. Ne pouvant me joindre à cette furie, je les regardais. Je comprenais que leurs gestes étaient entièrement consacrés à la recherche du plaisir de l’autre, sur un mode qui n’était pas le mien. Je les vis enfin rugir de plaisir et retomber inertes et les membres entremêlés. J’avais contemplé toute cette scène sans bouger, mais ensuite, j’eus juste à plonger mon majeur 3 secondes dans mon vagin et tout mon corps se liquéfia sur place.
La glace ainsi brisée, nous nous croyions toutes trois à l’unisson du sexe et de l’amour. Je fis ensuite l’amour avec Nadine, ma si chère Nadine, et la soirée se continua avec une activité sexuelle intense et variée. Nous profitions de la situation pour explorer et apprendre, avec fantaisie et méthode. A savourer surtout. Nous nous regardions intensément, dans la nudité, le plaisir, les relations sexuelles, l’impudeur. Nous tentions de réaliser comment deux bouches et quatre mains peuvent coopérer pour le plaisir d’une partenaire commune. Comment trois corps peuvent être enlacés. Sur le plan sexuel, nous parvînmes à de bons résultats. Nous ne comptions plus les caresses tendres, les orgasmes, les seins léchés, les sexes sucés, les bouches dévorantes…
Valérie était tout même assez tendue. Elle avait en quelque sorte provoqué la situation, mais celle-ci lui échappait tout en la ravissant. Elle redoublait ses caresses envers moi dès que je m’occupais de Nadine. Et puis dans un temps calme, elle nous retrouva, tendrement enlacées, comme nous en avons tant l’habitude. Alors elle posa des questions, que nous ne cherchâmes même pas à éluder. La soirée s’interrompit, dans les cris et les larmes. Je l’achevai dans le lit de Nadine.
Après un coup de froid, notre relation repartit de plus belle. Et même deux ou trois fois, Nadine se joignit à nous. Pas totalement acceptée, nos caresses se firent prudentes, plus physiques, moins passionnées. Mais sexuelles quand même. Agréables, même.
Florence - fflorence@mail.com
1 Comments:
At 4:44 AM, Anonyme said…
Wow sa fait 5 texte que je lis et les 5 me passinne je ne revien pas kon peu avoir autant de talent!!!! chacun de tes texte me prenne corp et ame je peu menpecher de les lire avec plaisir je serai tres honore si tu majoutais a ton msn pour discuter de ce jenre de texte je suis un fan des texte erotique et jaimerai savoir ou tu trouve ton inspiration meccic@hotmail.com merci
Enregistrer un commentaire
<< Home