12. Une nuit avec Bruno et Marie
On sonne. Les enfants sont couchés. Bruno et moi sommes en train de dîner. Nous entendons la clef dans la serrure, puis des pas dans l'escalier. Marie apparaît, fraîche et joyeuse, appétissante à souhait.
Elle s'attable avec nous, picore deux ou trois choses. Très rapidement, elle aborde le sujet des vacances. Ce matin, au milieu d'un baiser enflammé, je lui ai proposé de se joindre à nous pour une semaine en Bretagne début juillet. Tous les cinq, enfants compris. Des amis nous prêtent une maison où nous pourrions... Bruno est un peu vexé, il tombe des nues même s'il frétille intérieurement à cette idée.
Marie se lève et sort quelques instants. On entend le bruit d'une chasse d'eau. A sa manière très désinvolte, elle nous revient débarrassée de son pantalon, de ses chaussures et de ses socquettes. Nous aimons ses culottes de coton blanc, son large chemisier blanc, et apprécions le mouvement libre de ses petits seins, que plusieurs boutons détachés nous permettent de contempler.
Elle vient près de moi, pose sa main sur mes épaules et m'embrasse longuement. Elle aime sortir loin sa langue à l'intérieur de ma bouche, j'aime sucer cette langue tendue. Elle se lève et s'assoit à califourchon sur Bruno, sur ses cuisses face à lui. Jouant de nouveau de sa langue, elle le serre amoureusement dans ses bras si fins. Bien serrée contre lui, je la vois s'élever et redescendre doucement. Sa culotte est au contact du pantalon souple de Bruno, et elle utilise la dureté naissante du sexe de Bruno pour caresser son propre sexe.
C'est ainsi que, fougueusement, elle est encore parvenue à nous chauffer à blanc... Elle nous prie de terminer sereinement notre repas, et monte dans notre chambre, sans bruit, pour ne pas réveiller les enfants.
Tout émoustillés, sans un mot, nous achevons notre repas avec une certaine lenteur, nous infligeant à tous trois, en somme, une agréable frustration. Nos corps sont promis les uns aux autres, et avec cette certitude tranquille, ils restent empreints d'une excitation certaine. Enfin, une fois les contingences alimentaires et ménagères évacuées, nous montons rejoindre Marie.
Assise par terre, les bras étendus sur le lit, elle rêve. Elle suit notre entrée de ses yeux grands ouverts, qui attendent de voir se développer l'incendie qu'elle a allumé. Reconnaissant facilement son souhait régulier de nous regarder avant que de nous toucher, nous commençons à nous exécuter posément.
Chacun se son côté du lit, Bruno et moi ôtons tous nos vêtements, les faisant discrètement disparaître dans des tiroirs et sous des coussins. Face à moi le corps entièrement nu de Bruno laisse clairement voir l'état d'excitation qui est le sien. Je suis prise d'une tendresse soudaine et inexpliquée, je me rapproche de lui, le serre dans mes bras, l'embrasse en l'inondant d'amour. Nous sommes bien, entièrement l'un à l'autre. Je ressens une chaleur particulière de savoir Marie attentive à nos gestes. Cette fois là, Bruno m'a allongée sur le dos, embrassé ma bouche, mes seins, mon sexe, l'a léché un moment, puis m'a installée à quatre pattes, et m'a prise dans une levrette longue et puissante, tenant fermement mes hanches, et s'enfonçant au plus profond de moi. On a joui simultanément, et très bruyamment.
Pendant ce temps, Marie est d'abord restée sans bouger, tout près de nous. Son regard, s'embrasant progressivement, croisait parfois le nôtre, et nous dévorait littéralement. Elle semblait contempler tour à tour l'expression de nos visages, l'agencement et la plastique de nos corps, le détail de nos caresses, nos recoins et nos actions les plus intimes. Puis, fixant mon regard, sa main droite avait disparu. Je devinais à un lent mouvement de l'épaule et une détente de son visage qu'elle se masturbait doucement. Ensuite je l'ai aperçue se dresser rapidement pour ôter son chemisier et faire glisser sa culotte. Maintenant à genoux, dressée, elle se frottait vigoureusement le sexe, faisant osciller délicieusement ses petits seins. Je crois qu'elle a joui en même temps que moi, car débordée de mon propre plaisir, j'ai repris conscience de sa présence alors qu'elle était allongée près de nous sur le bord du lit, les yeux clos, une main inerte, abandonnée dans son sexe.
Après cette entrée en matière, cet unisson d'orgasmes, nous restons allongés tous les trois un moment. Puis nous enchaînons une longue soirée de plaisirs. Marie jouit dans ma bouche, une fois, deux fois, trois fois... presque en même temps, Bruno qui l'a pénétrée elle aussi par derrière, s'abandonne dans son étroit vagin. Je suce avidement ces deux sexes tour juste maculés de sperme. Je jouis des baisers de Bruno et de la masturbation de Marie. Puis je jouis dans la bouche de Marie... Je suce Bruno avec passion, puis Marie prend le relais et reçoit le divin liquide avec délectation... Tous deux s'occupent de moi, mon corps jouit de doigts et de langues qui me masturbent et stimulent toutes les parties sensibles de mon corps... Tard dans la nuit, Bruno se surpasse en douceur et explose dans l'anus de Marie, méticuleusement préparé par nos langues, tandis que par en dessous, je tète Marie par son clitoris si long et si fin. Elle jouit, sans plus savoir par quel bout...
Tous ces gestes se font dans la durée, l'attention aiguë aux autres, la bonheur non dissimulé de se toucher et de se voir. Toutes ces douceurs sont entrecoupées de pauses : tour à tour assis l'air ébahi, tendrement enlacés, sommeillant, s'embrassant, se caressant avec une infinie tendresse, léchouillant une goutte oubliée, se regardant faire pipi, buvant un verre d'eau. A l'occasion, quelques rares mots, des mots liés au bonheur d'être tous les trois, au souci de bien-être des deux autres, aux désirs à suivre. Jamais de trivialités ou de banales discussions. Seulement le prolongement du plaisir.
Au matin les deux plus réveillés ont le droit de faire l'amour... Je suis allongée sur le dos, entièrement détendue, les jambes largement écartées. Bruno déjà très bien disposé vient sur moi, enfonce doucement et profondément son sexe dans le mien, nos bouches s'unissent. Il va et vient lentement en moi. Tendrement enlacés, nous faisons l'amour en regardant dormir notre bijou, notre gros bébé, son corps jeune et menu impudiquement étalé... Je viens, puissamment et en silence. Il vient, gémissant. Marie ouvre un oeil, nous voit, nous regarde, sourit...
Chacun prend sa douche, nous restons nus tous les trois le plus longtemps possible, l'oeil plein de désir pour nos nudités. A regrets, nous nous habillons, échangeons de longs baisers, Bruno et moi, puis Bruno et Marie, puis Marie et moi. Nous savourons notre complicité.
Marie s'en va commencer sa journée dans son petit studio. Le vie diurne reprend son cours...
Florence - fflorence@mail.com
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