14. Deux hommes
C'est une belle après-midi de juillet. En ce début de soirée, il fait très bon. Nous sommes de bonne humeur. Nous allons savourer sans réserve cette ambiance de vacances et de douceur. Fenêtres ouvertes et rideaux tirés, une légère pénombre règne dans le salon.
Rentrée plus tôt du travail, je me suis rafraîchie, puis j'ai troqué mes élégants vêtements de travail contre un confort extrême, pieds nus, un culotte toute simple, une robe d'été très légère et très courte, et une liberté totale pour ma poitrine.
Je suis étalée sur le canapé. Je les regarde. Ils se déshabillent tranquillement. Sans sembler prêter attention à moi, ils échangent quelques mots, tout heureux de se retrouver. Je dévore des yeux chaque partie des corps mis à nu, mon regard allant sans cesse de l'un à l'autre. Bruno est beaucoup plus grand que son ami. Plus baraqué aussi. Pour ma plus grande satisfaction, tous deux ont un ventre impeccable et tout deux ont un système pileux des plus raisonnables.
Il cessent de bouger, ils sont nus, côte à côte, face à moi. J'observe que François est déjà très excité alors que Bruno affiche une sérénité exemplaire. Sa bite, au repos, reste assez volumineuse, et possède une forme gracieuse. Depuis 8 ans que la vie conjugale me permet de m'amuser avec elle, je connais ses moindres tressaillements, sous l'action d'une bouche ou d'une main, les miennes ou celles de nos amis et amies. Je connais son durcissement rapide, sa forme tendue, longue, dure. Sa chaleur et sa massivité à l'entrée en moi. Sa présence dans mes reins... Ces pensées m'envahissent tandis que je la fixe, et je vois le durcissement se produire. Bruno se masturbe doucement en attendant la suite.
Le sexe de François est plus petit, plus fin. S'il se dresse facilement, il se maintient et explose plus difficilement. En fin d'une soirée très animée, il m'arrive de ne plus trop le sentir à l'intérieur de mon vagin. Sa petite taille le rend en revanche bien agréable à sucer. Là maintenant, sur mon divan, avec ces deux hommes face à moi c'est ce dont j'ai envie.
J'ôte ma culotte, je m'installe en travers du canapé, posée sur mes avants-bras et mes genoux. Comprenant mon désir, François vient debout devant moi. Ma bouche engloutit son petit sexe tendu, et le suce avec ferveur. Il se raidit un peu. Il pose timidement ses mains sur mes cheveux, près des oreilles, et masse doucement. Je déguste cette chose vivante, chaude et humide. Après quelques semaines sans se voir, mes souvenirs sont ranimés, le goût familier, l'assurance d'une fellation succulente et longue. Par moment il gémit un peu, ou va et vient à marche forcée, comme dans un sexe, ou reste immobile et concentré.
Bruno est debout près de moi. Il caresse le bas de mon dos. Il promène sa main sur mon sexe, éprouve, d'un doigt s'insinuant à l'intérieur, l'humidité de ma chatte. Approchant sa bouche de la mienne, il interrompt quelques secondes ma succion pour un baiser plein d'amour. Je devine sa main qui entoure et caresse son propre sexe. Quittant ma bouche, il surprend François en embouchant et suçant plusieurs fois sa bite. Tandis qu'il s'éloigne j'en reprends possession.
Une pression sur les coussins du canapé m'informe qu'il s'est agenouillé derrière moi. Il ne me touche pas. Puis la pointe de son sexe vient toucher mon corps. Juste cette pointe, dure et souple à la fois. La première touche est au contact de l'entrée de mon anus. Puis la pointe descend, et comme un crayon, redessine le replat intime, l'entrée du vagin, les petites lèvres, jusqu'à effleurer le bas de ma toison. A cette instant il est collé derrière moi. Puis il se décolle, je sens la pointe repartir en arrière. Repassant devant l'entrée de mon sexe, il s'y plonge, puissamment, profondément. Il y entre et sort une dizaine de fois. Puis il m'encule soudainement. Sans force ni douleur. Très peu profond d'abord. Il sort et re-rentre, à chaque fois un peu plus profondément. Il s'adapte parfaitement aux réactions de mon corps, et avec toute la délicatesse que cet orifice réclame, il s'enfonce en moi, maintenant vite et profondément.
François a réalisé que Bruno était en train de me sodomiser. Son corps tendu à l'extrême, il projette dans ma bouche son liquide chaud, en plusieurs saccades abondantes. J'accompagne de ma succion ses saccades. Je conserve son sexe en bouche. Je le nettoie. Il est maintenant tout relâché, ma bouche s'amuse de cette petite chose flasque. Je lève les yeux. François regarde Bruno bouger. Bruno saisit mes hanches, imprime quelques mouvements vigoureux, suspend sa respiration, se bloque tout au fond de moi, et pousse un râle dément, en répandant sa semence. Inondée de sperme, un sentiment de plénitude m'envahit. Une ruade de Bruno dans mon anus, un début de raidissement de François dans ma bouche, je jouis... Emerveillée de ces deux bites en moi l'orgasme se prolonge, jusqu'à me laisser vidée, inerte, vaincue, possédée, pénétrée.
Plus tard dans la nuit, ma robe enlevée depuis longtemps, je suis dans la chambre conjugale, sur le lit, adossée au mur. Les hommes sont allongés de chaque côté. Bruno dort. François ne peut s'empêcher de me caresser doucement le sexe. Il adore cela. Un mouvement tendre, gentil, lent, par moment inconscient. Je me laisse bercer, mon esprit flottant au loin. Un instant, la caresse se fait plus précise, mes yeux embrassent la scène, ces trois corps nus qui aiment se donner. J'ai envie de m'être agréable, je me laisse envahir par l'excitation, je la stimule en glissant mes doigts sur ma poitrine, avec une perfection de gestes, et l'implacable onde me submerge à nouveau, un orgasme violent dans un corps détendu. François est surpris. Son visage trahit son authentique bonheur de me faire du bien. Il bouge légèrement, porte sa bouche sur mon sexe. Il sait, je vais être aux anges, et un nouvel orgasme me gagne en une poignée de minutes, l'écrin de sa bouche empli de mon intimité.
Bruno ne s'est pas réveillé. François s'est endormi dans mes bras, ma main sur son sexe, qu'elle vient de soulager une dernière fois, et sur laquelle des gouttes de sperme coulent paresseusement.
Florence - fflorence@mail.com
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