Toscane

Le monde sensuel de Florence

20 janvier 2006

27. Laurent


Il s'appelle Laurent. Je suis allongée sur lui. Sa maladresse me touche. Je sens sa langue avide de dévorer mon sexe. Je sens ses doigts impatients se promener, rentrer en moi, ressortir, appuyer, esquisser une pénétration anale, caresser, courir... Malgré tout, le plaisir monte lentement en moi. Il faut dire que son corps jeune et vigoureux, encastré dans le mien, me donne des frissons. Sa jolie bite, longue et tendue, est dans ma bouche. J'en suçote le bout. J'adore ce contact. D'une bite à l'autre, d'un jour à l'autre, le goût des sécrétions est toujours différent. Je savoure la chaleur du membre. Très sensible, il frémit à chaque mouvement de mes lèvres, et de ma langue.

Je sens une pulsion envahir Laurent. Son corps se tend. Bien sûr il aime ces caresses tendres et délicates. Mais elles ne sont pour lui que des préliminaires. Il donne maintenant des coups de rein. Le rôle de ma bouche change. Elle ne délivre plus une caresse. Elle est un orifice qu'une bite pénètre et prend d'assaut. Laurent ne songe plus à me lécher, je l'entends pousser des râles. Le mouvement de son corps est plus rapide. Je me soulève un peu pour qu'il puisse lui donner de l'ampleur. Hochant la tête, je l'accompagne. Les râles augmentent, il pilonne maintenant ma bouche sans retenue. Serrant mes lèvres autour de sa bite, je stimule son plaisir. A l'instant il pousse un cri, le goût amer du sperme envahit ma bouche, il continue plus doucement, plus profondément à honorer ma bouche.

Son corps retombe. Ma bouche enserre toujours sa bite. Tendrement, de ma langue et de mes lèvres, je reprends mon suçotement, lapant toute trace de sperme. Il me laisse continuer cette caresse, assez délicate pour ne pas que cela soit désagréable, et assez insistante pour constituer un début de sollicitation. Je sens sa bouche à lui reprendre contact avec mon sexe. Par bonheur, il a attrapé mon clitoris et exerce sur lui une succion infiniment agréable. Une succion soutenue, insistante... Les yeux fermés, mon corps toujours étendu sur le sien, sa bite toujours dans la bouche, je pousse un terrible grognement, mon esprit est emporté par la jouissance.

Florence - fflorence@mail.com

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14 janvier 2006

26. Nadine


Une fois encore elle jouit, là devant moi. Son corps s’est cambré, ses cuisses restent crispées, et pendant une vingtaine de secondes elle émet un gémissement net, discret, continu. Plaisir, abandon, intimité, cette potion si magique la régale, me régale.

Nadine est allongée sur la canapé du salon. Elle est nue. Je suis nue. Je suis assise dans le même canapé, ses jambes ouvertes reposant sur mes cuisses. Depuis dix minutes déjà elle ne parlait plus, elle se caressait. Je la regardais faire. Ses doigts, là, tout près, stimulant son plaisir. Usant de sa paume pour toucher une vaste zone et masser son sexe, ou promenant ses doigts lentement, délicatement, profondément, furieusement. Cette fois l’étincelle décisive est venu de l’intérieur, dans une caresse lente et puissante, de ses deux doigts de fée.

Nadine est une femme magnifique. Comme moi elle a 34 ans, des cheveux courts et très bruns, et une assez grande taille. Tout le reste à peu près la distingue de moi. Elle est mince. Sa peau est douce et mate. Ses deux superbes seins ont une taille idéale, une forme idéale, une courbe idéale. Ses bras et ses jambes sont longs et gracieux. Son sexe est tout lisse, entièrement épilé, cette fois encore rendu brillant par l’éclairage latéral et les abondantes sécrétions de son intimité.

On ne s’est pas vues depuis presque un mois. Nous avons cette matinée à passer toutes les deux, dans le confort douillet de son deux-pièces de célibataire parisienne. Impatientes et enfiévrées, vite débarrassées de nos vêtements, nous nous sommes enlacées et embrassées sur le canapé. Et puis, en copines de toujours, nous avons bavardé. Tant de choses à se dire. Je lui raconte ma vie de famille, elle me détaille les vagabondages de son cœur.

Nous parlons énormément de sexe. Depuis toujours on s’est connues sous l’angle du sexe et du plaisir, des amants et des amantes, des fantaisies et des sommets. Dans ce domaine, le mois écoulé a été riche pour toutes les deux. Mes nuits désormais nombreuses avec Bruno et Marie. Et celle où pour la deuxième fois s’est joint en plus Jean-Marc, et l’état quasi-comateux de mon plaisir. Elle me raconte son séjour à la campagne avec une de ses amies, et une inconnue, qui ne l’est absolument plus.

Nous parlons enfin de Laurent, mon jeune amant. Je l’ai rencontré une fois dans l’intervalle. Nadine aussi, pour la première fois, c’était le lendemain. Je lui en avais parlé tant de fois, c’était presque une dette envers elle que de les mettre en contact. Dans son univers de plaisir très féminin, ça a été comme une piqûre de rappel du plaisir avec le sexe opposé. Peut-être pour rattraper le temps perdu, elle a proprement éreinté le corps pourtant jeune et vigoureux de notre ami.

Nadine et moi c’est une très longue histoire. Quand nous avions quinze ans, elle fut ma première partenaire sexuelle et, dans la foulée, mon premier amour. Déjà très mûre à l’époque, Nadine est depuis toujours charmeuse, brillante, sûre d’elle. Moi j’étais à l’époque très timide et très réservée. J’ai tout de même réalisé que pour elle aussi c’étaient des premières fois. De l’amour, le sentiment a progressivement glissé à l’amitié, et à ce titre, nous n’avons jamais cessé de nous voir, de nous raconter nos vies, et de faire l’amour. J’ai avec elle une intimité profonde, je dirais presque parfaite. Nous connaissons à la perfection, mutuellement, nos deux corps, nos deux âmes, nos désirs. Nous atteignons souvent le paroxysme de l’intimité et du plaisir, enchaînant nos caresses l’une à l’autre, nos corps emboîtés une heure ou deux durant, la bouche de l’une dévorant le sexe de l’autre.

Nous sommes maintenant enlacées, allongées, immobiles, emplies de douceur et de tendresse. Nos bouches sont jointes. Nos âmes sont en relation par toutes les parties de nos corps qui se touchent. Elles communiquent par le ballet de nos langues, qui entrent et sortent franchissant nos lèvres humides, lèvres qui happent et sucent, langues qui lèchent et virevoltent. Nous sommes bien.

Florence - fflorence@mail.com

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